Entretien avec Frédéric Raux sur la dentisterie restauratrice et la séance phare du Congrès ADF 2023
Les séances en restauration ont-elles une trajectoire commune ?
Oui bien sûr, les séances se basent sur la formation, l’échange, le partage et l’analyse des différents points de vue mais aussi le regard critique. L’idée ce n’est pas de venir pour avoir une seule philosophie de traitement, c’est remettre en question la sienne et puis peut-être ne pas accepter toutes celles qui sont proposées aujourd’hui.
Vos intervenants viennent-ils d’une seule galaxie ?
Surtout pas, au contraire, la richesse de notre profession c’est d’avoir différents points de vue sinon notre métier s’apprendrait dans un livre, donc ce qui est intéressant aujourd’hui c’est d’avoir les points de vue des différentes écoles, de se faire sa propre opinion et de la mettre en œuvre voire d’adapter les différentes options de traitement en fonction des différentes écoles.
Avez-vous parcouru des années-lumière pour les identifier ?
Non absolument pas, parce qu’on a la chance d’avoir énormément d’écoles différentes, en France et en Europe, et ainsi on a un grand vivier de conférenciers en dentisterie restauratrice. Maintenant il fallait choisir les bons, sur les bonnes thématiques, ceux qui sont les plus pointus actuellement, les plus à jour sur les différents choix de thèmes qu’on a abordés et choisi de retenir.
Quels sont les thèmes qui vont créer de l’attraction ?
Si je devais retenir les grands axes, ce serait l’adhésion, la dentisterie minimalement invasive, la dentisterie additive le plus possible. Et puis le grand axe, ce serait une formation pratico-pratique, une formation qui permet d’être appliquée progressivement, voire rapidement au sein du cabinet dentaire, pas des grandes conférences fondamentales.
La séance phare va faire briller de nouveaux talents. Comment vont-ils être choisis ?
Après un an de tournées en France et en Europe, on a casté 10 000 candidats, on a choisi les meilleurs et on en a retenu huit pour s’affronter devant vous, jury, qui allez voter et entrer dans 70 % du choix de cette personne. Ainsi on va évaluer notre candidat sur l’iconographie de son cas, sur le déroulé, le côté scientifique et bien sûr l’éloquence, parce que même si la chanson est magnifique, il faut un grand interprète.
Pour briller, quelles qualités devra avoir cette nouvelle star ?
Séduire le public et donner envie de voter pour soi, donc il va falloir s’approprier le public, réagir en fonction de celui-ci et bien évidemment présenter un cas qui ne soit pas élitiste mais qui apprenne quelque chose au quotidien pour nos patients et surtout pour nos praticiens qui veulent se former.
