Objectifs :
_Savoir conseiller les produits d’hygiène dentaire à ses patients.
_Savoir justifier l’utilisation des antiseptiques.
_Savoir quand prescrire le bon antibiotique au bon dosage.
Responsable scientifique :
Christian Verner
Intervenants :
Michèle Reners
Résumé :
Dès lors que nos patients apprennent qu’ils présentent une maladie parodontale, ce terme de « maladie » les orientent par réflexe dans un schéma de prescription médicamenteuse. Et il est vrai, que du point de vue du soignant, la prescription d’antiseptiques, voire d’antibiotiques, peut vite être perçue comme une évidence, voire une nécessité thérapeutique.
Si la prescription en parodontologie comprend évidemment ces volets chimiques antibactériens, ils ne s’y cantonnent pas. La prescription des moyens mécaniques d’hygiène orale, tels que brosses à dents et moyens de brossage interdentaires, est sans doute d’une plus grande importance et doit résulter d’un engagement fort du praticien autant dans le choix du matériel, son calibrage (brossettes interdentaires) et surtout dans l’apprentissage de leur utilisation au fauteuil.
D’autres prescriptions s’imposent évidemment. Il y a celles que l’on prescrit après avoir réalisé une intervention chirurgicale. Ce sont évidemment les antalgiques, éventuellement les anti-inflammatoires. Ce sont aussi les bains de bouche antiseptiques. Ce sont parfois des antibiothérapies prophylactiques.
Certaines prescriptions peuvent encore interroger comme celles proposant l’usage de la phytothérapie ou de pâtes à concocter soi-même.
Enfin, étant donné le caractère multifactoriel des maladies parodontales, impliquant notamment l’influence de pathologies systémiques et de carences notamment vitaminiques, des analyses sanguines peuvent compléter notre diagnostic, participer au contrôle de ces pathologies et même parfois contribuer à leur dépistage.