La résorption alvéolaire post-extractionnelle ainsi que le phénomène de pneumatisation du sinus maxillaire entrainent une diminution des volumes osseux disponibles pour positionner des implants au maxillaire postérieur (1).
Le soulevé de sinus par abord latéral a fait l’objet de nombreuses publications, il est décrit comme une technique fiable, prédictible et reproductible. Une revue de littérature publiée en 2016 par Silva et al. (2) indique que le taux de complications est faible, que le taux de survie implantaire varie de 96% à 99,6% sans constat de différence significative entre les techniques avec ou sans biomatériaux. Selon Raghoebar et al. 2019 (3) la pose immédiate ou différée des implants n’influence pas le taux de succès, tout comme la présence d’édentement partiel ou complet.
Alors que l’utilisation de biomatériaux semblait nécessaire, de récentes études (Lundgren, 2004 (4) ; Thor, 2007 (5)) proposent la suppression des biomatériaux et publient des résultats encourageants avec cette approche.