Objectifs :
- Connaitre les atouts et les limites du numérique en prothèse amovible en 2025
- Savoir réaliser une empreinte optique primaire par différentes techniques
- Connaitre les process de CFAO au laboratoire
Responsable scientifique :
Maxime Helfer
Intervenants :
Catherine Millet
Prothèse amovible complète numérique
Estelle Schittly Médard
Prothèse amovible partielle numérique
Résumé :
La chaine numérique et la CFAO ont investi toutes les disciplines de réhabilitation orale. Cet essor remarquable, permis par les progrès réalisés dans l’industrie et de l’Intelligence Artificielle, a conduit à quasiment généraliser ces processus numériques bien au-delà de la prothèse fixée unitaire, initialement concernée. La prothèse amovible numérique représente une avancée importante en odontologie, optimisant précision, rapidité et confort pour le patient.
Après diagnostic et proposition thérapeutique, les étapes de réalisation débutent par une empreinte optique ou une numérisation d’une prothèse existante, supprimant les inconvénients des matériaux d’empreinte classiques. L’arcade édentée est modélisée en 3D, permettant une conception via un logiciel de CAO, intégrant paramètres anatomiques, occlusaux et esthétiques. L’impression 3D ou l’usinage par CFAO permettent ensuite une fabrication dans un alliage métallique (en cas d’infrastructure) et en résine, garantissant biocompatibilité et résistance.
Cette approche réduit le nombre de séances cliniques, améliore la précision d’ajustage et la rétention prothétique, diminuant ainsi les retouches et les doléances. Elle offre également une reproductibilité accrue et une traçabilité des fichiers numériques pour des rééditions simplifiées. Bien que prometteuse, son adoption nécessite une maîtrise des outils numériques et l’adaptation des protocoles cliniques et de laboratoire différents pour maximiser ses bénéfices, tout en gardant à l’esprit les règles intangibles de la prothèse amovible conventionnelle.