La consultation, y compris l’aspect occlusal, est un acte indispensable pour élaborer un diagnostic sur lequel sera établi un plan de traitement.
Une partie des informations est recueillie lors de l’entretien et de l’examen clinique, mais l’analyse plus complète de l’occlusion nécessite un examen complémentaire des moulages montés en articulateur. Ceci représente deux à trois séances pour aboutir à la synthèse et la présentation de la solution thérapeutique. Sans oublier qu’un rapport détaillé à remettre au patient se doit d’être rédigé pour accompagner un devis de soins.
Pourquoi ce thème ?
L’évolution actuelle dans le monde numérique de divers outils, parmi lesquels les empreintes optiques et les logiciels qui leur sont associés, permet maintenant d’envisager la consultation occlusale en une seule séance avec des capacités d’analyse encore plus importantes qu’avec la méthode traditionnelle. Les empreintes numériques font désormais partie intégrale du dossier médical du patient au même titre qu’une radio panoramique ou des photographies.
L’objectif est alors d’aborder la façon dont les moyens actuels se substituent aux méthodes traditionnelles sans compromettre nos objectifs thérapeutiques.
Cet exposé s’adresse à des praticiens avec des degrés divers de compétences, du débutant au plus expérimenté.
Quel intérêt pour le praticien ?
Ces nouvelles méthodes permettent un gain de temps considérable et aussi une dimension pédagogique inégalée pour la compréhension et l’acceptation du traitement par le patient. Il reste cependant encore quelques réticences et du scepticisme à l’égard des images virtuelles. Afin d’écarter tout doute à ce sujet, un exposé de travaux de recherche clinique permettra d’établir la validité de ces protocoles.
Finalement, l’intérêt est de livrer aux praticiens une méthodologie simple, rapide, fiable et pédagogique permettant la mise en œuvre d’une consultation occlusale à l’aide des outils numériques.
Les aspects exposés
Lors de cet exposé, nous allons mettre en parallèle les deux démarches : classique et numérique, en prenant exemple sur des cas cliniques. Cela impliquera l’usage conjoint d’outils traditionnels, tels que l’articulateur, et de technologies numériques modernes comme les smartphones et les caméras d’empreinte (Fig. 1).