Objectifs :
- Faire le point sur les systèmes adhésifs
- Savoir optimiser les protocoles en fonctions des substrats
- Connaître les procédures de collages prothétiques
Responsable scientifique :
Alain Vanheusden
Intervenants :
Frédéric Raux
Résumé :
L’adhésion est aujourd’hui présente dans tous les cabinets dentaires du monde, même les plus exclusifs : elle permet à l’implantologue de temporiser les édentements, au pédodontiste de recoller des fragments ou de restaurer (et plus simplement obturer) les dents cariées, à l’endodontiste d’étanchéifier ses cavités d’accès, au parodontiste de faire des contentions ou de suspendre ses sutures… La simple maitrise du collage aux tissus dentaires calcifiés a ainsi permis de démocratiser une approche moins invasive, plus esthétique et dont le principal avantage est un renforcement de la dent.
Si l’adhésion s’est progressivement insinuée dans toutes les disciplines, dans tous les cabinets dentaires, elle a pris un nouveau tremplin au début des années 2010 : les valeurs d’adhérence ont bondi de 25%, les protocoles sont devenus beaucoup plus simples et tolérants, permettant un mordançage facultatif sans pour autant modifier la force du collage. Bref, la chimie de nos adhésifs est entrée dans une nouvelle ère, permettant d’assembler sereinement toute sorte de matériaux (composites, céramiques, vitrocéramiques, Zircone, …).
Il nous semble donc important de faire cette mise à jour, pour simplifier et sécuriser encore plus leurs protocoles en augmentant leurs connaissances sur l’adhésion et ses différents champs d’application.