C51 – Prise en charges des dysfonctionnements temporo-mandibulaire au quotidien

Objectifs :

- Connaitre les critères diagnostics factuels des DTM
- Connaitre les facteurs de risque de la chronicisation de la douleur
- Connaitre les prises en charge recommandées en 2024 pour les DTM

Responsable scientifique :

Justine Leclere

Intervenants :

Audrey Chanlon

Résumé :

Les Dysfonctionnements Temporo-Mandibulaires (DTM) regroupent un ensemble hétérogène de troubles plus ou moins algiques et dysfonctionnels pouvant entrainer une détérioration de la qualité de vie.

Le chirurgien-dentiste y est fréquemment confronté, 75% de la population présentant au moins une fois dans sa vie un symptôme de DTM. La phase aiguë est majoritairement transitoire et nécessite de réassurer le patient, via des traitements réversibles et non invasifs pour accompagner l’adaptation et la guérison spontanée.

Dans 24% des cas la douleur évolue du stade aigu au chronique. La connaissance des facteurs de risque de DTM, du développement à la persistance, a évolué, permettant ainsi de déterminer les profils de patients pour lesquels une prise en charge précoce / efficiente est nécessaire pour palier à l’absence de capacité d’adaptation.

Connaitre les principaux diagnostics, les facteurs de risque et profils de patients à risque permettra à l’omnipraticien de trouver sa place dans la prise en charge.

Il peut sembler complexe et chronophage à un praticien de prendre en charge un patient présentant des dysfonctionnements temporo-mandibulaires (DTM) algiques ou non, que ce soit en phase aiguë ou chronique. Le chirurgien-dentiste en tant que spécialiste de la sphère orofaciale a pourtant un rôle important à jouer dans le parcours de soins de ces patients. [Cliquez sur "En savoir plus" pour lire l'article sur la séance paru dans l'Information dentaire du 11 septembre 2024]

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