Quatre questions à Sylvain Catros
Préparer le Congrès de l’ADF donne du grain à moudre ?
C’est vrai que c’est une expérience assez originale. Je ne pensais pas être amené à vivre ça un jour. L’objectif de l’ADF, c’est de venir apporter du grain à moudre aux omnipraticiens.
Donnez-vous la parole aux jeunes talents ?
Nous aurons d’une part la séance de l’IFRO, l’Institut français pour la recherche odontologique le mercredi après-midi. Vous savez que l’IFRO est largement soutenu par l’ADF. Et dans un second temps, nous aurons le Forum des jeunes chercheurs qui permet à nos jeunes collègues de venir présenter leurs derniers travaux de recherche.
L’innovation s’affiche-t-elle toujours au Congrès ?
Nous avons mis en place un système de e-posters qui permet la présentation de travaux de recherche clinique fondamentale mais également de présentation de cas cliniques.
Je vous invite d’une part à présenter vos travaux et d’autre part, à venir consulter les travaux des collègues sur le Pavillon de l’ADF pendant le Congrès.
Pourquoi faire cette année du sevrage tabagique une priorité ?
C’est un sujet dont on parle depuis longtemps dans tous les médias. On en parle également un peu en odontologie mais pas assez à mon sens. Ça doit aujourd’hui faire partie de notre arsenal thérapeutique puisque la grande majorité des maladies dentaires et buccales sont induites ou entretenues par le tabac.
Une deuxième séance d’intérêt, à mon sens, est celle qui viendra souligner l’intérêt des travaux de recherche dans le domaine des biomarqueurs salivaires. Et sur la base de ces échantillons de salive, très bientôt, on pourra venir aider au dépistage de certaines maladies générales comme le diabète et ce sera développé largement par une équipe de Toulouse qui travaille depuis plusieurs années sur ces thématiques.
